La Journée Mondiale de l’Eau célèbre chaque 22 mars cette ressource indispensable à la vie. Une ressource dont dépend The Coca-Cola Company, qui a fait de la préservation de l’eau douce l’un de ses axes stratégiques. Dans ce cadre, Coca-Cola France œuvre main dans la main avec WWF et des acteurs locaux pour restaurer une zone humide de Camargue. On fait le point sur ce projet déjà couronné de succès.
Façonnée depuis la nuit des temps par la récolte du sel, la Camargue est le deuxième plus grand delta de Méditerranée après celui du Nil. Cette zone humide atypique abrite une biodiversité exceptionnelle soumise aux aléas de l’activité humaine. Lorsque le Conservatoire du Littoral a récupéré un terrain abandonné par l’activité salicole, il a fallu agir. « On s’est retrouvé avec un site qui n’était plus géré par l’homme et qui avait besoin de retrouver un fonctionnement hydrologique naturel pour pouvoir conserver la biodiversité qui s’y était développée », détaille Nicolas Loz de Coëtgourhant, Responsable des Partenariats avec le monde économique chez WWF France.
Animés par les mêmes objectifs de préservation de l’eau douce, WWF et
Des résultats encourageants
Des travaux hydrologiques ont été réalisés pour revitaliser la zone. « Concrètement, pour remplacer le système de canaux et de pompes qui avait été mis en place, il a fallu creuser pour faire venir de l’eau depuis un ancien bras du Rhône et bâtir des digues à des endroits stratégiques », explique Nicolas Loz de Coëtgourhant. « Aujourd’hui, on a retrouvé un écoulement naturel vers la Méditerranée en passant par les zones humides de Camargue. Sur les trois dernières années, cela se chiffre à plus de deux milliards de litres d’eau douce par an en moyenne. »
Coca-Cola France et WWF ont aussi dû s’assurer de la bonne qualité de cette eau, car elle s’écoule dans des environnements naturels fragiles. « Ça passe principalement par des actions auprès des parties prenantes locales, notamment des agriculteurs, car l’une des causes principales de pollution dans l’ancien bras du Rhône concerné sont les pesticides utilisés en amont pour les activités de production de riz », souligne Nicolas Loz de Coëtgourhant.
Les différentes parties prenantes ont également pris soin d’informer les populations sur les actions réalisées, pour qu’elles voient ces changements de façon positive. Des journées portes ouvertes ont été organisées, des panneaux d’information installés. « On avait aussi envoyé des lettres à tous les maires de la zone pour que les élus comprennent et puissent relayer nos réalisations au niveau local », ajoute Nicolas Loz de Coëtgourhant.
Un projet à consolider sur le long terme
« On recrée un équilibre qui va permettre à la Camargue de retrouver son état naturel. » Nicolas Loz de Coëtgourhant, Responsable des Partenariats avec le monde économique chez WWF France
Malgré des objectifs ambitieux, la première phase du plan qui s’est déroulée de 2014 à 2017 a été une réussite totale. En quelques années, le site s’est transformé, avec une revégétalisation spectaculaire à certains endroits. « Cela permet à tout un écosystème de se régénérer, et donc à la nature de reprendre ses droits sur le territoire. Des espèces pionnières ont déjà reconquis le terrain, ce qui va progressivement contribuer à recréer des chaînes alimentaires, des écosystèmes », observe Nicolas Loz de Coëtgourhant. « On recrée un équilibre qui va permettre à la Camargue de retrouver son état naturel. »
La deuxième phase, entamée en 2017, a pour but de consolider ce qui a été réalisé jusqu’à maintenant, d’en assurer la pérennité sur le long terme. Cela passe par l’entretien des nouveaux équipements, la poursuite des suivis de la qualité de l’eau, l’observation des espèces qui vivent dans la zone. Une responsabilité qui appartient notamment à
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